Lot 111
FROMENT-MEURICE. ECUELLE couverte à oreilles palmettes et son plateau en argent. Couvercle en doucine bordé...

FROMENT-MEURICE. ECUELLE couverte à oreilles palmettes et son plateau en argent. Couvercle en doucine bordé d'un rang de perles sommé d'une graine sur une terrasse repoussée de feuilles lancéolées. Monogrammé deux fois "RC". L'écuelle est appliquée d'une frise de postes centrée d'un fleuron rayonnant. Plateau à oreilles orné d'une frise de postes et cerclé d'un rais de perles.
Poinçon d'Emile Froment-Meurice (insculpé en 1866) sous l'écuelle.
Minerve, style Louis XVI-Impératrice hellénisant, dernier tiers du XIXe.
Poids : 880 g. (Petits chocs).

Emile Froment-Meurice dirige avec génie l'atelier fondé par son père. Il se lance à l'occasion de l'Exposition de 1867 et obtient une médaille d'or. De cette date et jusqu'à son retrait en 1907, il n'est guère un grand de ce Monde ou une tête couronnée qui n'a en sa possession une de ses créations. Le berceau du Prince impérial ? La tiare de Léon XIII ? L'épée du duc d'Aumale ? La lyre pour les funérailles de Victor Hugo ? Froment-Meurice ! Son nom est éternellement lié à ceux du gotha : Napoléon III et Eugénie, le comte de Chambord, Sa Sainteté Pie IX, la Maison d'Orléans, le duc de Morny, le roi Alphonse XII, le Tsar Nicolas II, les Rothschild, etc.
Voici ce qu'un journaliste écrit en 1879 dans la revue "Les Merveilles de l'Exposition" : "Cet industriel a pour lui une véritable noblesse artistique (...). La maison Froment Meurice (...) est arrivée à produire de véritables merveilles de grâce et de bon goût".
Des couronnes sont tombées depuis et nombre d' uvres de Froment-Meurice sont désormais conservées dans plus grands musées à travers le Monde.
Notre écuelle, sans être une pièce impériale, n'en est pas moins un brillant exemple, peu courant sur le marché, du talent de Froment-Meurice.

Adjugé : 950 €