Lot 155
[Cher]LA PETITE REPUBLIQUE SOCIALISTE, JEAN JAURES ET EUGENE BAUDIN« La Petite République Socialiste - A...

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LA PETITE REPUBLIQUE SOCIALISTE, JEAN JAURES ET EUGENE BAUDIN
« La Petite République Socialiste - A Eugène Baudin, hommage de ses amis, en souvenir du banquet du », dessin lithographié à rehauts de couleurs d’époque, vers 1898-1899, 1 page in-fol., sous cadre 54 x 36,5 cm, avec 33 signatures manuscrites à la plume des co-administrateurs de la rédaction du journal : Jean Jaurès, Alfred Léon Gérault-Richard, Alexandre Millerand, Maurice Déjean, et des et rédacteurs/collaborateurs socialistes : Jules Lejeune [secrétaire de la rédaction], Camille de Saint-Croix, Eugène Fournière, Edmond Degay, Gaston Cagniard, Raoul Persil, Maurice Charnay, Louis Dubreuilh, Henri Turcy, Roger Gatineau, Jacques Dhur, Eugène Thibault dit Paul Zahori, Albert Goullé, Henri Pellier, etc.
Rare et unique document historique
La Petite République est le journal principal du courant socialiste, rebaptisée La Petite République Socialiste en 1898 et codirigée par Jean Jaurès.
Eugène Baudin (1853-1918), ouvrier porcelainier originaire de Vierzon (Cher), qui, sous la Commune, s’enrôle parmi les fédérés et défend Paris contre les versaillais au fort d’Issy. Après l’écrasement de la Commune, il est condamné à la peine de mort par contumace et s’exile, d’abord en Suisse, en Allemagne, puis en Angleterre où il travaille dans les poteries de Lambeth et de Stoke-on-Trent. Au lendemain de la loi d’amnistie de 1880, il rentre en France. Doué d’une éloquence naturelle, il s’engage politiquement dans le Comité révolutionnaire central animé par le socialiste Edouard Vaillant. Elu conseiller municipal de Vierzon en 1884, conseiller général socialiste en 1886, député du Cher en 1889 à 1898. Militant fougueux, il lutte auprès du monde ouvrier (bûcherons de Vierzon, mineurs de Carmaux) et est un dreyfusard convaincu militant auprès de Jean Jaurès. En raison d’une santé altérée, il doit renoncer à la vie politique en 1898. Reprenant son activité de faïencier potier d’art, il s’installe à Saint-Briac-sur-Mer (Ille-et-Vilaine) puis à Monaco en 1906 où il crée la « Poterie de Monaco ».

Adjugé : 500 €