Lot 134
HABIT D'ACADEMICIEN de Gaston PARIS (Avenay, 1839 - Cannes, 1903), de l'Académie française. Il se...












HABIT D'ACADEMICIEN de Gaston PARIS (Avenay, 1839 - Cannes, 1903), de l'Académie française. Il se compose d'un frac et d'un pantalon en tissu noir brodé de branches d'olivier. La poitrine ornée d'une barette en métal doré retenant les réductions de commandeur de la Légion d'Honneur et des Palmes Académiques.
Fin du XIXe siècle.
Provenance : collection du Trégor.
Professeur au Collège de France, historien et philologue, Gaston Paris est élu à l'Académie française le 28 mai 1896 au siège de Louis Pasteur.
Voici la notice biographique qu'en donne l'Académie Française : "Elève de l’Ecole des Chartes, professeur de langue romane au Collège de France, il a été nommé à l’Académie des Inscriptions en 1876 ; il fonda la Revue critique en 1865 et la Revue historique. Gaston Paris s'est spécialisé dans l'étude et l'enseignement des langues romanes ; il obtint deux fois le grand prix Gobert à l'Académie des Inscriptions : en 1866 avec l'Histoire poétique de Charlemagne et en 1872 avec la Vie de saint Alexis ; il a traduit en collaboration la Grammaire des langues romanes de l'allemand Frédéric Diez. Il a été nommé administrateur du Collège de France.
Elu à l'Académie française le 28 mai 1896 sans concurrent en remplacement de Louis Pasteur, il a été reçu par Joseph Bertrand le 28 janvier 1897 et a fait partie de la Commission du Dictionnaire."
Gaston Paris avait pour protecteur et ami Ernest Renan. En 1875, il parraine Gaston Paris lorsque celui-ci est promu chevalier de la Légion d’honneur, et l’année suivante il lui apporte son soutien pour le rejoindre à l’Académie des inscriptions et belles-lettres. C’est encore Renan qui pousse son jeune ami à se présenter à l’Académie française en 1886.
Aux funérailles de Renan, Gaston Paris prononce un discours au nom du Collège de France. L’émotion est perceptible et Gaston Paris semble parler pour lui-même lorsqu’il dit : « Les uns parmi nous sont vos anciens amis ; ils ont éprouvé presque dès l’enfance votre bonté paternelle, ils ont eu toute leur vie éclairée par la lumière qui venait de vous, et ils ne se consoleront jamais d’avoir perdu pour leur esprit et pour leur cœur ce foyer de chaleur et de clarté. ». (In. Patrick Henriet, Les premières générations de l’EPHE : à l’ombre de Renan ?).
Adjugé : 1 000 €


